• Ça et Là devient une SCOP.

    Ça et Là crée de nouveau la surprise avec sa dernière info’ publiée sur les réseaux sociaux. Après avoir communiqué sur un récent déménagement parisien (du 18e au 11e), Serge Ewenczyk, président de la maison d’édition, vient d’annoncer qu’à l’occasion de ses vingt ans d’existence, la structure se transforme, grandit et devient une SCOP.

    Pour ceux qui ne sont pas à l’aise avec les formes juridiques, SCOP est l’acronyme de société coopérative et participative. Il s’agit d’un statut de structure différent de celui plus traditionnel et plus fréquent de Société Anonyme (SA) ou de Société Anonyme à Responsabilité Limitée (SARL).

    Au delà de ces considérations techniques, le geste est fort. Dans cette SCOP, ce sont les quatre salariés qui deviennent les associés majoritaires. Ça et Là se pose en éditeur singulier et poursuit sa démarche de transparence vis-à-vis de son lectorat (je pense notamment à la publication annuelle de Serge qui donne à voir et explique les chiffres de vente de la maison d’édition en toute sincérité, sans fard et sans esbroufe).

    Cette posture est un contre pied aux regroupements et aux rachats tout récents d’éditeurs historiques, et cette initiative est à saluer !


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  • Trois candidates pour le grand prix FIBD 2025

    C’est donc, pour la seconde fois, un trio d’autrices qui est en course pour le grand prix du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême. Alison Bechdel, Catherine Meurisse et Anouk Ricard sont les finalistes du premier tour de votes pour la désignation du Grand Prix 2025, qui s’est achevé le 14 janvier. C’est la sixième fois depuis 2020 que Catherine Meurisse est nominée, alors qu’Alison Bechdel décroche une seconde nomination (la précédente fois datait de 2023). Anouk Ricard fait son entrée dans le trio de tête.

    Photographies : DR / Jean-Baptiste Quentin / Tim Douet

    Le deuxième tour se poursuit du jeudi 16 janvier au mardi 21 janvier minuit. Le nom de la lauréate du Grand Prix 2025 sera annoncé le mercredi 29 janvier 2925, lors de l’Ouverture Officielle du Festival.


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  • Bye, bye, Berni Mireault

    C’est sur le compte Facebook de Matt Wagner que j’ai découvert l’annonce du décès de Berni Mireault.

    Berni Mireault était un dessinateur canadien, né en France en 1961 à Marville (Meuse). Ses parents (qui travaillaient alors pour les forces armées canadiennes) retournent ensuite en province de Québec. Il démarre sa carrière dans la scène underground de Montréal, avant de devenir un dessinateur, illustrateur et coloriste de renom. Il signera de nombreuses collaborations, notamment avec Matt Wagner, sur la série Grendel et avec Mike Allred (Madman), mais également Neil Gaiman (The Riddler).

    Avec The Jam, il dépeint un antisuperhéros à la croisée de Kirby mais surtout de Robert Crumb. Il dessinera quatorze numéros de Gordon Kirby alias The Jam, publiés chez différents éditeurs américains (Tundra, Dark Horse, Caliber) entre 1987 et 1997.

    « […] plus tard, il reprend son personnage et en fait quelque chose de complètement différent. D’une chronique humoristique du quotidien d’un justicier malhabile, il en fait un récit intimiste, en s’interrogeant sur les relations amoureuses et la pulsion créatrice. Flirtant habilement avec l’autobiographie, Gordon Kirby devient ici un auteur de bande dessinée en errance affective et artistique. To Get Her est l’œuvre de maturité du jeune cinquantenaire Bernie Mireault, un artiste anglophone de bande dessinée vivant bien modestement. »
    – écrit Jean-Dominic Leduc, dans le Journal de Montréal (2013).

    Ses bandes dessinées Dr Robot, The Jam ou Mackenzie Queen restent encore inédites en France.

    Bernie Mireault était également auteur et guitariste dans le groupe Bug-Eyed Monster.

    Son site web et son blog sont archivés sur la Wayback Machine.


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